« Avec la fondation du Groupe Samse pour faire avancer nos projets associatifs, on y arrive plus vite ! »

John a défendu un projet associatif qui a remporté l’adhésion du comité de la fondation du Groupe Samse.
Une fondation créée par et pour les collaborateurs !

John, salarié de L'Entrepôt du Bricolage

Savez-vous à quoi sert une fondation d’entreprise ? « C’est une structure destinée à mener des actions d’intérêt général, résume Clara Martinez, à la tête de celle du Groupe Samse (dont fait partie L’Entrepôt du Bricolage). Elle permet aux entreprises de s’engager dans des causes sociétales en lien avec leurs valeurs. »

Lors de la création de sa fondation en 2018, le Groupe Samse a privilégié trois axes : la santé et le handicap, la lutte contre le mal logement, et des actions de solidarité plutôt en lien avec l’enfance, l’éducation, le droit des femmes et l’insertion. Des causes qui font écho à la notion de partage chère à l’entreprise. « Il y a toujours eu une culture du mécénat et du sponsoring au sein du groupe. Nos points de vente donnent régulièrement des coups de pouce aux associations locales. La fondation ne vient pas se substituer à ces initiatives, elle vise simplement à centraliser nos actions et à pousser davantage de projets. » Dont celui porté par John Petrovitch l’an dernier !

« J’ai croisé la route de l’association quand mon fils a été hospitalisé »

John travaille à L’Entrepôt du Bricolage depuis 25 ans. « J’ai rejoint le service merchandising après un parcours en magasin. Je me déplace aujourd’hui dans tous les points de vente de L’Entrepôt du Bricolage pour les aider à rester conformes au concept de l’enseigne. »

Lorsque la fondation lance son premier appel à projets, il pense aussitôt à son association de cœur, Locomotive. « J’ai croisé sa route quand mon fils a été hospitalisé, confie-t-il. Je m’en suis éloigné quand il est sorti de l’hôpital, mais le hasard l’a placée à nouveau sur mon chemin l’année dernière. L’un des magasins du groupe a organisé un marché de Noël et les bénévoles de l’association étaient présents. Quand je les ai vus, je me suis dit « Il faut quand même que je fasse quelque chose pour eux, que j’apporte ma pierre à l’édifice. »

Un projet « à la fois singulier et porteur de sens »

Gérée par des étudiants en médecine, l’association propose des activités ludiques aux enfants atteints de cancer et de leucémie. Au CHU Grenoble-Alpes, mais aussi à l’extérieur quand leur santé le permet. Et ce n’est pas son seul domaine d’intervention : soutien au service hospitalier et à la recherche, publication de livres, organisation de conférences… « L’association propose aussi des solutions d’hébergement pour les familles et un soutien aux parents endeuillés. » C’est ce dernier point qui a retenu l’attention de John. « Il y avait plusieurs projets intéressants, mais je me suis dit qu’il fallait en choisir un qui soit à la fois singulier et porteur de sens. »

Le week-end de l’Aurore, organisé une fois par an, répondait à ces deux critères. « Il s’adresse aux familles qui ont perdu un enfant, quelle qu’en soit la cause. Durant tout un week-end, les personnes se réunissent pour participer à des activités physiques, artistiques animées par des intervenants externes. » Une parenthèse placée sous le signe du partage et de l’émotion. « C’est un sujet certes difficile mais qui mérite d’être mis en lumière. Si j’avais eu le même parcours que ces familles, j’aurais aimé qu’on nous aide, mes proches et moi. »

« Je ne m’attendais pas à autant de la part de la fondation »

John n’était pas le seul à porter un projet devant le comité d’attribution. Et pour cause : la fondation du Groupe Samse a été créée « par et pour les collaborateurs du groupe », précise Clara. « Ils sont présents à chaque étape de nos projets. Tout salarié, quelle que soit son enseigne, peut demander un coup de pouce à une association pour laquelle il est bénévole, bénéficiaire ou tout simplement sympathisant. Il nous arrive aussi d’accompagner des associations en dehors de ces cas de figure, mais elles doivent alors trouver un parrain en interne. »

Même logique lors de la sélection des projets. « Les comités d’attribution sont constitués d’une quinzaine de collaborateurs représentatifs de nos différentes enseignes et métiers, avec un renouvellement régulier. Ils se réunissent plusieurs fois par an pour voter les projets. »

John a eu quelques appréhensions au moment de présenter le sien. « J’ai pu assister aux pitchs des autres projets et le niveau était très élevé. Et puis ce n’est pas évident de trouver les bons mots face au jury. Surtout quand il s’agit d’un sujet personnel. Quand on porte un projet comme le mien, on est forcément impliqué. » John n’a malgré tout eu aucun mal à atteindre son objectif. Le résultat a même été au-delà de ses espérances : « J’ai appris peu de temps après que mon projet avait été désigné coup de cœur du jury. L’association a même bénéficié d’un complément par rapport au budget initialement prévu. Je ne m’attendais pas à autant de la part de la fondation », reconnaît John.

« Quand les collaborateurs parlent avec leur cœur, l’issue du vote ne fait pas débat »

Son implication a clairement fait la différence auprès du comité d’attribution. « Le fait d’avoir déjà un pied dans l’association m’a aidé à cibler le bon projet et à bien l’expliquer. » L’implantation locale de l’association a aussi joué en sa faveur : « Quand on peut créer une synergie entre le territoire, le groupe, l’association et le porteur du projet, c’est un plus indéniable ! » souligne Clara.

Grâce au soutien financier de la fondation du Groupe Samse, le week-end s’est déroulé sans encombre en septembre 2024. John tire un bilan on ne peut plus positif de l’expérience : « Je ne l’ai pas fait pour moi car je n’avais rien à gagner, à part la fierté d’avoir aidé des personnes qui en ont besoin. Sans la fondation pour faire avancer ce type de projets, on n’y arriverait pas, ou très difficilement ! »

« C’est la raison pour laquelle la fondation a été créée, réagit Clara. Quand les collaborateurs parlent avec leur cœur, comme l’a fait John, l’issue du vote ne fait pas débat. Certains membres des comités m’ont confié avoir eu des frissons en écoutant les pitchs de présentation ! »